Selon de récentes études, plus de 86% des personnes touchées par la pandémie du Covid-19, présente des troubles de l’odorat. La majorité de cette population se retrouve un temps donné en situation d'anosmie, c'est à dire privée d’émotions olfactives, une véritable épreuve sensorielle qui altère le quotidien.
L'odeur naît d'une rencontre nasale entre les molécules odorantes qui voguent au vent, et la dizaine de millions de récepteurs olfactifs qui composent notre système olfactif. Les cils de ces cellules appelées neurones, peuvent détecter jusqu'à 10000 effluves différents à des concentrations extrêmement faibles.
Au niveau du cerveau, le bulbe olfactif accueille les messages nerveux qui proviennent du nerf olfactif, servant de relais et de “centre de tri” aux messages avant leur arrivée au cortex olfactif. Là, ils sont identifiés et associés aux émotions, ce qui explique qu’un parfum ait un pouvoir émotionnel aussi fort sur notre vie.